Joie, larmes, émotions… Les U18 du Stade Pontivyen ont envoyé un signal fort aux 1900 supporters présents au stade du Faubourg de Verdun ce samedi 23 novembre 2024 : Les Noir et Or sont là !
14 ans après la dernière épopée à ce stade de la compétition, les jeunes Stadistes se qualifient pour le 1er tour fédéral de la Coupe Gambardella au terme d’un match haletant face au voisin Gésiste (n.d.l.r la GSI Pontivy).
Revenons sur cette folle soirée qui a fait entrer ce groupe dans l’histoire du club.
C’est l’effervescence à Pontivy. Le très célèbre Basile, plus connu sous le pseudonyme de « Stadito » sur les réseaux sociaux poste une photo sur Instagram annonçant sa venue dans la cité Napoléonienne dans le cadre de son incontournable série « Rêve de Coupe« .
Le secret a été bien gardé jusqu’au bout. En plus d’offrir un spectacle grandiose aux passionnés de football pontivyens, ce derby sera retransmis auprès de milliers d’abonnés, mettant ainsi la formation stadiste à l’honneur. Une occasion unique de consacrer cette génération prometteuse, prête à viser les sommets sous l’encadrement de Brieuc Razer et Philippe Le Poetvin.
C’est entre les murs du club-house du Stade Pontivyen que Brieuc Razer et Philippe Le Poetvin prennent la parole pour la traditionnelle causerie d’avant-match. Les mots soigneusement choisis par les deux techniciens galvanisent les jeunes stadistes, mêlant émotion et directives tactiques.
L’heure avance, et Pontivy s’enfonce dans l’obscurité d’une nuit pluvieuse d’automne. Les joueurs effectuent une rapide reconnaissance de la pelouse du stade du Faubourg de Verdun, une antre familière aux passionnés de football pontivyens.
Ce lieu, témoin de nombreuses épopées, est empreint d’histoire et a été soigneusement choisi pour accueillir cette rencontre, qui marquera à jamais l’histoire du club, quelques heures plus tard.
Tandis que les travées du Verdun se remplissent, l’ambiance monte et les supporters stadistes commencent à entonner des chants à la gloire du club. Les premiers coups de tambour résonnent, mais les jeunes joueurs stadistes restent concentrés, s’imprégnant progressivement de l’atmosphère pour entrer dans leur match.
Les dernières consignes sont données, puis c’est l’heure du retour au vestiaire. Les haut-parleurs égrènent les noms des 11 guerriers qui débuteront cette rencontre, repris en chœur par les 1 900 supporters Noir et Or présents pour l’occasion.
À 17h55, alors que l’ambiance monte, une délicieuse odeur de crêpes et de frites envahit l’atmosphère. Les bénévoles du club, fidèles à leur poste et arborant leurs sourires habituels, ont une nouvelle fois enfilé leurs tabliers pour régaler les spectateurs et leur apporter un peu de réconfort en cette soirée glaciale.
Dans les vestiaires, les joueurs se trouvent en chambre d’appel, prêts à entrer en scène. La tension est palpable. Les trois arbitres de la rencontre font leur entrée sur la pelouse, suivis des joueurs Noir et Or et Vert et Blanc, accompagnés des jeunes U6/U7 et U8/U9 du club, ainsi que du P2F.
Un feu d’artifice éclate pour accompagner les protagonistes, offrant un spectacle éblouissant à la ville de Napoléon.
Le coup d’envoi est donné, et les 22 acteurs, portés par un public incroyable, sont prêts à se livrer une joute sans merci, sous le regard de Basile, qui immortalise ce moment.
Les deux formations s’observent, mais ce sont bien les Noir et Or qui se procurent la première occasion. Malheureusement, le coup franc vient heurter les montants du portier gésiste avant d’être dégagé en catastrophe.
Les équipes se rendent coup pour coup, et Doryan Le Meur, dernier rempart stadiste, est contraint de s’illustrer à deux reprises sur sa ligne pour sauver les siens. Tandis que le chrono avance, le score, lui, reste figé.
À la mi-temps, rien n’est joué, le tableau d’affichage indiquant toujours un score nul et vierge.
Le chronomètre dépasse les 90 minutes, et le speaker annonce 4 minutes de temps additionnel… minimum. Les joueurs pontivyens, vêtus de jaune et noir ou de vert et blanc, auteurs d’un beau match, semblent se diriger tout droit vers une séance de tirs au but pour se départager.
Nous sommes à la 90ᵉ + 3 minutes au chronomètre. Un coup franc aux 30 mètres gésistes est tiré de la gauche vers la droite et remis devant le but par un Noir et Or.
En l’espace d’une demi-seconde, un silence envahit les tribunes du Verdun. Puis, traînant là, seul face au gardien, Augustin Maubré, entré en jeu quelques minutes plus tôt, glisse malicieusement le ballon dans les filets, et le stade exulte. Tout le monde se rue vers le buteur sous les yeux de Basile, qui immortalise ce moment de football.
À cet instant, Brieuc Razer et Philippe Le Poetvin le savent : ils l’ont fait ! Quatorze ans après, ils sont, à 99 %, certains de disputer le 1er tour fédéral de la Coupe Gambardella.
@staditofr La magie de la Coupe a encore frappée ! 🤩🏆🇫🇷 Rendez-vous jeudi 18h sur YouTube 🔥 #gambardella #revedecoupe #rdc #stadito ♬ som original - ¡It🅰️llo
L’arbitre regarde sa montre et siffle la fin de la rencontre. Le Stade Pontivyen remporte ce derby. Le « Kop » drivé par Antoine Chauvet exulte, le stade aussi. Une marée humaine envahit le rectangle vert. Les jeunes Stadistes sont portés en triomphe. Les larmes, la joie, l’allégresse se répand dans l’atmosphère.
Stade Pontivyen 1-0 GSI Pontivy (0-0 M.T)
1953 spectateurs
Rencontre dirigée par Timéo VELIOT, assisté de Alexandre RICHARD et Jordan AGBOKOU.
Stade Pontivyen : D. Le Meur, M. Bouffaut, M. Le Stradic, H. Pasco, E. Pentecouteau (Cap.), K. Le Floch, E. Le Barzic, L. Le Poetvin, S. Diop, C. Cadio, T. Allanic.
Remp: M. Monkam, M. Gicquel, A. Maubré, I. Picaut, R. Lars.
GSI Pontivy : Le Ropert, Le Fur, Tréhin, Le Bouler, Rousseau, Le Goff, Lohézic, Le Pabic, Chikhaev, Le Navenec, Saout.
Remp : Gougnard, Juin, Le Cunff, Pinson, Guillory.
L’Instade est à relire ici.
Le Stade Pontivyen remercie Basile alias Stadito pour sa venue, la qualité de son travail qui laissera une trace indélébile pour nos jeunes stadistes.
Le club remercie également les nombreux talentueux photographes (Maxime, Paul et Yanis) ayant immortalisé ce moment.
Et le Stade Pontivyen, c'est pour la vie...
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