Chers amis Stadistes, une nouvelle interview d’un stadiste pur beurre dans le cadre des personnes qui marquent la vie du club…
Attaquant long de touche comme on disait à l’époque, dirigeant et aussi aujourd’hui grand gourou de l’équipe vétérans du Stade Pontivyen, Nicolas Toriellec nous raconte son Stade.
Peux-tu te présenter ?
J’ai 47 ans, marié, une fille (Lisa 19 ans) et deux garçons (Lucas 18 ans et Lilian 13 ans) Je suis né à Pontivy et j’y habite.
Présente-nous ton parcours footballistique
J’ai commencé à jouer au Stade vers l’âge de 10 ans, au départ je n’étais pas un acharné mais un peu plus tard en cadet j’ai pu jouer avec une bande de copains, avec qui je suis toujours ami (Arnaud Guégan, les frangins Le Bris, Steph Lorans, Stéphane Quilleré, Renan Le Nagard…).
Ensuite, j’ai connu les plus grands coachs (Didier Le Botmel, Paul Pinard, JP Guillemet, Stéphane Toriellec, Christophe Toriellec et même JC Le Berre).
Mais aucun n’a réussi à me rendre talentueux. Ils n’étaient peut-être pas si bons que ça !!!
Donc naturellement, j’ai tout donné pour l’équipe D.
J’ai quand même côtoyé les plus grands joueurs du club en D, Philippe Robic, David Le Galliard, Christophe Le Bris ( Patator ), Bertrand Guilloux, Jacques Raoul, Laurent Boudiou, Yves Busnel et bien d’autres.
A 38 ans, je me lance un nouveau défi, jouer en vétérans ! N’ayant pas d’équipe au Stade Pontivyen, je m’exile alors à Cléguerec.
Je reviens 4 ans plus tard pour créer au Stade (sous l’impulsion de Philippe Le Brun) une Dream Team de joueurs de plus de 35 ans. Cela fait 5 ans que ça dure et on s’amuse bien !
Ton meilleur souvenir ?
L’année des quatre montées et aussi la coupe de France contre Guingamp.
Et le pire ?
Le penalty de fanch dans les nuages en Coupe Vétérans à Ploemeur. C’était moche et ça nous élimine.
Du coup, je pense que cela devient un bon souvenir car il y a matière à chambrer.
quel est le meilleur joueur que tu aies côtoyé ?
Je n’ai pas joué avec lui mais Stéphane Lucas était impressionnant à voir.
Quels mots te viennent à l'esprit pour décrire le club ?
Un club convivial, familial.
Tout le monde le dit mais quand je lis les interviews des gens qui sont partis du club il y a plusieurs années, pour certains, on ressent vraiment dans leurs paroles que ce club n’est pas comme les autres.
Tout le monde le dit mais quand je lis les interviews des gens qui sont partis du club il y a plusieurs années, pour certains, on ressent vraiment dans leurs paroles que ce club n’est pas comme les autres.
Que t'inspire le niveaux sportif des différentes équipes ?
Le niveau est vraiment bon actuellement et je pense que le club est sain. Heureusement que ce n’était pas aussi relevé quand j’étais joueur car je n’aurais même pas pu jouer en D !!!
Si tu devais retenir une saison ?
Je pense que le maintien en N3 et le parcours en Coupe il y a deux ans prouve que le Stade est un club important en Bretagne.
Je pense que nous en avons pris conscience.
As-tu une anecdote à nous raconter ?
Il y en a beaucoup mais je vais donner l’explication du surnom que m’ont donné les Vétérans du Stade.
Il y a 5 ans pour un des premiers match de vétérans de la première saison je travaillais le dimanche ( je vends des voitures d’une célèbre marque à l’étoile). J’arrive donc avant le match pour les encourager avec une de mes plus belle toilette (costume cravate noire, chemise blanche et souliers vernis au volant d’une superbe berline noire). De là, les joueurs m’ont donné le surnom de Nasser Toto en référence au célèbre président du PSG.
Ils se voyaient déjà avoir des primes de match mais mauvaise pioche !
Donc voilà l’explication de mon surnom avec les Vétérans .
Quel serait ton onze de légende ?
Dans les but, Yannick Mahé (Le chat).
Défenseurs : Régis Flocon, François Recoursé, Sébastien et Guillaume Le Bris, David Le Galliard.
Milieux : Arnaud Guégan ,Stéphane Quilleré, Philippe Le Poetvin, Stéphane Laurent
Attaquants : Bertrand Guilloux (Souris), Jacques Raoul, Christophe Le Bris (Patator)
Le mot de la fin…
Trois avants qui dribblent , trois demis costauds….
Vous connaissez la suite.